Zone Promos

Ici , c'est le lieu ou ton personnage évolue.

Embrouilles , divergences d'opinions ou une simple envie de te faire remarquer , tu fais ce que tu veux !

N'oublies jamais , tout travail mérite récompense. (Je traduit ça en langage compréhensible : Tes promos seront toujours lu , et nous en tiendront comptes !)

A vos claviers !

Fade-In

Annonce : [...] Le vol en provenance de Montreal, Canada [...]

Pas le temps d'écouter la suite, la caméra avance rapidement (montrant le sol) : le caméraman et l'interviewer, Shigery Gadzilla, courent. Nous voyons maintenant deux pieds et entendons l'essouflement de Gadzilla et le cameraman. Puis la caméra se relève et nous voyons... BILAL ASIL !

Shigery Gadzilla, essouflé : Bonjour Mr.Asil. Le vol n'a pas été très long ?

Bilal Asil : Ça peut aller. De toute façon, je commence à être habitué à faire le chemin entre France et BWS, et Canada et SOW + WWA, dit-il en commençant à avancer alors que le duo le rattrapent puis le suivent.

Shigery Gadzilla : Euh, et vous avez des commentaires à faire à propos du show de la semaine dernière ?

Bilal Asil : Que puisse-je dire ? J'ai battu Ryan Tarsal, quelque chose qui était prévu.

Bilal arrive alors devant un taxi tagué du logo de la fed. Il fait alors signe au caméraman de venir... laissant Gadzilla seul et plutôt énervé.

??? : Monsieur Asil, bonjour !

Bilal Asil : Bonjour Saphir.

Saphir : Pouvez vous donner vos impressions sur Implosion 2 ?

Bilal Asil : Et bien, je dois dire que comme pour le premier show, ce fut une excellente émission ! Tout d'abord, parce que c'était à Lyon, bien sûr. Mais aussi car tout s'est passé pour le mieux. J'ai gagné mon premier match contre Ryan mais... comme dis Matthew, j'aurai pu le vaincre sans l'intervention du Jefe. Bon. Je sais à quel point Tarsal est un type arrogant et à mourir d'ennuie... et de rire. Mais réglez vos problèmes hors de MES matchs, compris ? A part ça, on peut dire que la compétition est réellement lancé à présent !

Saphir : Monsieur Asil, dites nous vos objectifs à venir ici ?

Bilal Asil : Et bien... évidemment, gagner le Champions Tournament pour devenir le champion mondial de la compagnie et prouver aux autres pourquoi je suis The One ! Et si y'en a bien un dans ce tournoi que j'ai envie de mettre out c'est... Da Recavador.

Non mais sérieusement, ce type est la connerie incarné dans un corps de femme habillé comme un homme. Je comprend même pas pourquoi j'ai accepté de le mettre dans le premier tour de ce tournoi. Il n'aurai pas eu la chance de se qualifier. Il aurai finit jobber puis finalement se serai fait virer... quelle connerie. Mais bon, je reste le GM et je peux faire ce que je veux avec les lutteurs, c'est ça qu'est cool.

Saphir : Et votre avis sur d'autres qualifiés ? Comme Ben-J Torstin ?

Bilal Asil : Ben-J... c'est assez compliqué. Ce gars a TOTALEMENT raison sur les sujets qu'il aborde, la drogue, l'alcool, la présence du Seigneur et tout ça... mais il l'aborde mal. Je ne vais pas critiquer mais il est surement trop direct, un peu comme je l'étais à mes débuts, à la SoW. Mais surement que son côté cool prendra peu à peu le dessus pour qu'il voit qu'on ne peut pas les changer d'un coup, mais peu à peu.

Il y'a d'autres bons lutteurs qualifiés. Matthew Duke par exemple. Comme tu le sais évidemment, à la WWA, nous sommes les révolutionnaires anti-injustices mieux connus sous le nom de LA Ligue. Et même ici, j'apprécie la façon de voir les choses de Matt' et je pense qu'il pourra aller loin. Jusqu'à la finale j'espère.

Après, il y'a les... mauvais. D'abord, John Belfalas. Torstin a tout dit et je partage son avis sur le fait que la drogue ne devrai pas être vendu ou utiliser. Ça ne devrai même pas exister, dans mon utopie. Malgré ça, je le respecte un minimum pour avoir réussi à se qualifier.

Un autre qui est à peu près dans le même cas. Steve Fitzgerald, un alcoolique pur, gros, lâche, sale. Il ne mérite pas d'être dans ce tournoi. Il ne mérite même pas d'être dans cette fédération. Mais ce n'est pas pour me déplaire que si je me book contre lui, je le démolirai sans aucune pitié.

Saphir : Vous n'oubliez pas quelqu...

Bilal Asil : Hoguera. Le lutteur le plus dangereux de la fed, pour sûr. Il a quand même gagné les deux main-events que je lui ai donné... et c'était du solide. Vraiment, un lutteur à prendre au sérieux dès le début, dès qu'on l'a dans le ring. J'espère quand même que quelqu'un arrivera à nous montrer qu'il n'est pas invincible en 1 vs 1, même si c'est moi qui devrai le faire.

La voiture s'arrête ensuite et Bilal ouvre la porte.

Et bien, je vous dis au revoir et à bientôt !

Fade-Out

Belzebuth se tient assis dans une grande salle de conférence. Tout est désert autour de lui. Il fume grossièrement sa cigarette les pieds posés sur le bureau face à lui. Ses yeux sont clos et sa respiration lente. Pour l’occasion, il s’est vêtu d’un costume trois pièces sombres mais ses cheveux restent mal coiffés. Un homme vient perturber sa tranquillité, lui aussi est chiquement habillé et sa fine moustache grise semble bien brossée.

??? : Monsieur, les journalistes ne vont pas tarder à arriver, j’espère que vous disposez de tout ce dont vous avez besoin. Sinon, je me ferai un plaisir de vous l’apporter. N’hésitez surtout pas, je suis, moi et toute mon équipe, chargé de satisfaire la quasi-totalité de vos besoins dans la limite du raisonnable bien entendu.

Belzebuth : Ah ouai ? Apporte-moi une bière alors. Et un paquet de clopes aussi, il n’en reste plus que dix-neuf dans le mien. Fais entrer les journalistes mais préviens les, le premier qui parle sans mon autorisation, je lui fous mon poing en pleine mâchoire et je le vire de cette salle, suis-je clair ? Ils vont se faire du fric comme pas possible, ils auront la première conférence du grand Belzebuth. Je me suis déjà illustré dans des fédérations comme la FWE ou la SOW et récemment, j’ai annoncé mon arrivée à la BWS. Là-bas, ils auront bien du mal à me résister mais bon, si ça peut me faire gagner encore plus de fric, ça me va.

L’homme à la moustache ressort en tirant une révérence respectueuse malgré quelques grognements. Il laisse le lutteur seul pendant quelques minutes puis assouvis ces demandes en lui amenant un pack de bières et un paquet de cigarette.

Belzebuth : Tu m’as pas compris nabot. Je t’ai pas demandé un pack de bières, je t’ai demandé une bière. Evite de te foutre de moi, tu pourrais avoir des problèmes. Et avoir des problèmes avec Belzebuth, ce n’est jamais bon, crois-moi.

Après avoir emmené une unique bière à Belzebuth, l’espèce de majordome se dirige vers la double-porte, seule ouverture de la salle de conférences et l’ouvre. Derrière elle, de nombreux journalistes munis de calepins et de crayons. Après leur avoir demandé du calme et les avoir informé de la mise en garde de Belzebuth, il les fait s’assoir et bientôt toutes les chaises se retrouvent occupées. « The Avenger » sourit à un tel attroupement, les journalistes, eux, ne semblent pas très rassurés. Un homme muni d’un camera rentre en dernier et s’excuse de son retard. Avant qu’il puisse s’assoir, Belzebuth s’approche de lui et jette sa caméra au sol.

Belzebuth : Je crois que tu n’as pas très bien compris. Ici, pas de caméra. Tout ce que vous aurez ce sont mes mots. Rien de plus. Aucune image de moi. Est-ce bien clair ? Et toi, tu crois que je ne t’ai pas vu avec ton portable ? Vous deux, vous sortez, je ne veux plus vous voir, la prochaine fois, vous exécuterez les ordres.

Pour accompagner ses mots, Belzebuth se saisit du portable « clandestin » et le brise dans le creux de sa main. Il attrape par le col les deux journalistes et les fait sortir de la salle. De nombreux chuchotements parcourent la salle. Belzebuth se dirige face à tous ses journalistes et s’assoit sur sa chaise, sous le regard médusé du moustachu.

Belzebuth : SILENCE ! Vous voulez finir à la porte comme ses deux imbéciles ? Celui qui m’importunera sortira sur le champ. J’espère que tout se passera au mieux, il vaut mieux pour vous. Si je suis aujourd’hui ici, c’est pour donner quelques détails sur mon arrivée à la BWS. Vous êtes tous des chanceux. Voyez ça comme une avant-première en quelque sorte. Chacun de vous va se faire du blé juste avec mes paroles. Vous pouvez en être sûr, alors je vous conseille de bien m’écouter et de noter chacun de mes mots. Les questions se feront une par une lorsque je vous le demanderai. Sans aucune dérogation possible. Je suis de TRES mauvaise humeur. Ne vous attendez pas à de l’indulgence ou de la patience. Vous n’aurez qu’une occasion de parler. Et encore, tout le monde n’aura pas cette opportunité. Toi, le gros avec ton regard de pervers, pose moi une question.

Belzebuth pointe son doigt au milieu de sa salle vers un homme enrobé et à la frange droite, ce dernier se retourne de chaque côté, comme pour vérifier que c’est de lui qu’on parle. Il s’éclaircit la voix et prend son stylo.

Journaliste : Monsieur Belzebuth. Hum. Je suis Albert De Maumusset, journaliste pour…

Belzebuth : J’en ai rien à faire de ton nom pourri de français, aucune éloquence, aucune classe. Et pour conclure, je me fiche de savoir pour quel journal tu travailles que ça soit « En Slip ou en Muscles » ou bien « Loutchador ». Pour la peine, tu perds une question. Dommage pour toi. Et ça ne sert à rien de rougir, tout le monde avait remarqué que tu allais aux putes, ça se voit rien qu’à ta tête, je n’ai rien dévoilé à tous ces gens.

Le journaliste interrogé baisse encore plus la tête, tremblant. Sans s’intéresser une minute de plus, le lutteur désigne une jeune femme à la longue chevelure blonde et aux yeux bleus, doté d’une forte poitrine. Celle-ci ne montre aucun stress et parle distinctement.

Journaliste : Bonjour cher monsieur. J’éviterai de vous faire perdre votre temps comme d’autres l’ont fait. Mh… Mh… Les rumeurs vous déclarant fiancer à une riche star d’Hollywood sont-elles vraies ? C’est à dire que ça serait un choc pour l’Amérique toute enti…

Belzebuth : Mais y a que des cas ici ou quoi ? Entre le pervers et la bimbo sans cervelle, je m’en sors bien mal. Personne n’a des questions dignes du meilleur des lutteurs ? Les gens qui sont venus là pour des magazines « People » n’ont pas leur place ici, que ça soit clair. Je ne suis pas une de ces personnes se faisant du fric salement sans rien faire, juste en vendant leur cul aux journaux. Et pour répondre à ta question ma cocotte, ces rumeurs sont aussi vraies que tes seins. Soit, très peu. Le premier qui me vire cette fille de la salle, il a le droit de me poser une question après.

De suite, un homme à la carrure d’un bodyguard se lève et porte sur son dos la journaliste qui se débat sans pouvoir faire quoique ce soit. Après s’être rassis, il ouvre son calepin.

Journaliste : Merci bien, vous êtes bien généreux. Pensez-vous pouvoir percer à la BWS ? Que cherchez-vous là-bas ?

Belzebuth : Toi, tu as du mal avec les mathématiques. J’ai dit une seule question. Malgré ça, tu me sembles être un bon gars et tu m’as débarrassé de l’autre écervelée donc je répondrais à tes deux questions. Evidemment, je percerai dans cette fédération, pensez-vous vraiment me voir dans le bas de la carte ? Je suis fait pour les dorures et les récompenses. Et puis, il y a peu de personnes qui pourront rivaliser avec ma puissance et mon intelligence. Regardez la taille de mes poings, observez la flamme dans mes yeux. Ces deux armes me feront déjà gagner la plupart de mes combats. Pour le reste, je garderai ça secret pendant un moment… Je sens que dominer cette fédération sera simple, pour être honnête avec vous. J’ai pu y mettre les pieds une première fois et tout ceci me semble bien ridicule face à moi. Après tout, vous n’êtes que des vauriens de français que pouvez-vous contre un américain de mon envergure ? Au mieux, vous me ferez aussi mal qu’un moustique. Personne n’a su me résister dans le passé, je ne vois pas pourquoi cela commencerait maintenant.

Je crois avoir répondu à ta première question. La deuxième sera sans doute plus longue et plus complexe à expliquer à vos cerveaux arriérés. La raison la plus simple à ma venue, c’est l’argent. Tout le monde est attiré par l’argent mais moi, je ne le cache pas. A la BWS, il y a moyen que je me fasse un max de fric. Et ça, ça me plait. La principale raison est bien différente. J’ai besoin de changer d’air tout en restant dans le monde du combat. J’ai besoin de détruire. La France me semble l’endroit idéal pour m’installer et semer le chaos. En réalité, je sens que je vais bien m’amuser. Ils ont des têtes bien drôles. Et puis, il paraitrait que les français sont tous des aliénés, seuls des fous peuvent combattre contre moi. Les autres savent qu’ils n’ont aucune chance. Au final, je vais raccourcir ma réponse, vous ne méritez pas que je perde plus de temps avec vous. Bon, suivant. Toi, le chauve au nez de porc.

Le principal visé, qui possède réellement un nez comparable à celui d’un cochon, ne montre aucune réaction face à cette insulte et se lève pour mieux être vu.

Journaliste : Mh. Avez-vous déjà pensé à vous retirer du monde de la lutte professionnelle ?

Belzebuth : Assis toi, vieillard, tu vas finir par te faire mal au dos. Me retirer du circuit ? Quel en serait l’avantage pour moi ? Ma vie s’est construite autour du combat et c’est sans doute ainsi que je mourrai, si je meurs un jour, bien entendu. Pour l’instant en tout cas, je me sens bien dans ce domaine et ça me divertit grandement. Peut-être qu’un jour je me lasserai de tout ça et je mettrai un terme à ma carrière mais celle-ci vient juste de débuter et il me reste de belles années devant moi. Je me redirigerais vers quelque chose d’autre quand la passion ne nourrira plus mes poings. Et seulement à ce moment-là mais nous ne savons pas ce que la vie nous réserve, tout peut arriver même aux plus grands. Tenez-vous, être misérable, d’ici demain, tu peux apprendre que ta femme est morte dans un accident de voiture. Je doute que tu l’auras prévu mais tu devras faire avec et tu devras reconstruire ta vie de façon différente. Si un jour, je me lasse de ces combats, je ferai la même chose. Continuons, toi, la charmante jeune femme aux cheveux bruns, malgré une poitrine plus faible que ta consœur, tu me sembles bien plus attirante. Pose-moi ta question et si ça t’intéresse, à la fin de la conférence, tu pourras m’accompagner, crois-moi, le septième ciel t’attend à mes côtés.

La femme désignée au premier rang fait un clin d’œil à Belzebuth qui lui sourit narquois.

Journaliste : Je suis très flattée de votre proposition et faites-moi confiance, je suis une femme surprenante. Envisagez-vous de faire équipe avec un autre lutteur ou préférez-vous vous concentrez sur un titre en particulier ?

Belzebuth : Des coéquipiers, j’ai déjà eu les meilleurs. Il est fort probable que je ne retrouve jamais d’autres partenaires aussi puissants que les anciens. De plus, j’ai décidé de lancer ma carrière solo. Peu importe quel titre. Du moment que je puisse me battre, tout me va. Bien sûr, je préfèrerai avoir un gros défi autour du titre le plus important de cette fédération mais petit à petit, je gravirai les échelons et je viendrai vaincre mes adversaires. Le reste, je n’en ai rien à faire. Je ne suis pas quelqu’un qui fait des fixettes sur des objectifs. Peu importe mon rang, l’impact que je créerai sera dévastateur. Je ne sais pas s’ils ont conscience de mon pouvoir et du mal que je peux engendrer mais ça ne serait tardé. A partir d’aujourd’hui, la BWS change et ne sera plus jamais la même. Avec mon arrivée, rien ne sera plus pareil, malheureusement pour les pauvres lutteurs qui me feront face. Je serai leur pire cauchemar. Mais qu’ils n’oublient surtout pas. « No mans escapes the Avenger ». Et c’est de moi dont il est question. Enfin bon, cette conférence m’ennuie. Vous aurez déjà votre pognon. Toi, ma mignonne, tu peux toujours me rejoindre.

Tandis que les journalistes se préparent à partir, la jeune femme brune remarquée par Belzebuth se dirige vers lui et le lutteur ne perd pas une seconde pour l’embrasser fougueusement.

Belzebuth : Dépêchez-vous de sortir, vous ! Vous ne voyez pas que je suis occupé ?!

Sous son ordre, les journalistes se hâtèrent de déguerpir tandis que Belzebuth commençait déjà à remonter la robe de sa nouvelle conquête…

La vidéo commence dans un long couloir blanc avec de nombreuses portes fermées sur chacun des murs du couloir. La caméra se rapproche du fond du couloir et on y aperçoit une porte blanche et en se rapprochant on peut voir une plaquette avec écrit "MC Phyllis" dessus.

Alors que la caméra arrive au contact de la porte, cette dernière s'ouvre et bouscule le caméraman qui arrive quand même a suivre une civière entouré d'infirmières alors que des médecins sortent de couloirs annexes.

Infirmière : Il a fait une rechute ! Emmenais-le au bloc le plus vite possible

Médecin : Et quel est son nom ? Qu'est-ce qu'il lui est arrivé ?

Infirmière : Ce beau gosse a pour nom MC Phyllis et après que je lui ai offert mon entre-cuisses afin de soulager sa douleur.

Médecin : Vous avez fait votre devoir d'aide-soignante mademoiselle. Sauvons ce jeune homme pour qu'il vous remercie comme il se doit !

Le personnel médicale passe une porte a double battant interdit aux visiteurs et le cameraman fait un zoom sur un voyant qui vient de s'allumer "Operation en Cours"

On voit dans les couloirs de la BWS des affiches et des tables..Tous ça en vrac. Des gouttes de sangs sont visibles sur le sol, et des feuilles de papiers sont en train de voler dans tous les sens. Au milieu de la scène, Toxiic-Punk ! Il ... il se fracasse la tête avec des verres et une chaise ! BAM ! Il vient de se recoller un coup dans la tête !

Toxiic-Punk : La souffrance pour la réussite..LA SOUFFRANCE POUR LA REUSSITE ! Je dois souffrir encore plus, comme ça Azen et moi seront plus fort que n'importe qui ! Je montrerais aux fans que je ne suis pas un homme sur lequel on a pas confiance !

BAM !

Toxiic-Punk : LA SOUFFRANCE POUR LA REUSSITE !

...

Une belle journée ensoleillé d'Avril, nous nous retrouvons aux abords de l’hôpital où MC Phyllis avait était admis il y 2 semaines. En parlant du lutteur de la BWS, le voici qui sort de l’établissement de soins, chaine en or qui brille, Casquette Unküt veste Adidas, fidèle à sa réputation. Il a l'instru de Black and Yellow

MC Phyllis: HEIN HEIN ! You know what it is!
Qui sort de l'hosto ? MC Phyllis
Totalement rétabli, en pleine forme
Tu peux pas test jmange des pommes
Elles viennent du marché et elles sont
Vertes, jaunes et rouges
Vertes, jaunes et rouges
Vertes, jaunes et rouges
Vertes, jaunes et rouges
Grany, Pink Lady, Pomme Reinette, elles sont
Vertes, jaunes et rouges
Vertes, jaunes et rouges
Vertes, jaunes et rouges
Vertes, jaunes et rouges

Elles m'apportent des vitamines
Cela fait bien grandir ma pinne
Jsuis passé de 3 à 4 centimètres
J'pourrais désormais enculer les traitres
5 fruits et légumes par jour
Mes pommes sont là pour
Elles me gardent en bonne santé
Avec peau, les pelées c'est pour les PDs

MC Phyllis continue à rapper en se rapprochant d'un attroupement de gens. En effet une troupe de forains est en ville et propose une petite fête foraine éphémère.

MC Phyllis: Oh oui ! Une fête foraine, jkiffe trop, jvais pouvoir shooter des ballons !

Le MC de la BWS court vers le stand de tir en bousculant une dizaine de gamin qui sont intimidés par les amis musclés du MC. MC Phyllis paye pour une quinzaine de tir et annonce viser la peluche la plus grosse : Un Bob l'Eponge Géant en tenue de cowboy de 2 mètres. Il tire ses quinzes balles en mode Tony Montana en tenant son arme à une seule main. Après avoir vidé son chargeur de plomb, il lève les bras au ciel comme si il avais magnifiquement gagné. Il se retourne vers le forain.

MC Phyllis: Allez donne moi ma peluche Bob l'Eponge.

Le Forain: Mais vous avez raté tous vos tirs .

MC Phyllis: Ah ! euuuuuuuh

MC Phyllis s’éloigne quelque peu du stand en attendant que le forain ne lui prête plus attention puis il se retourne rapidement vers le stand et s’empare d'une petite peluche et court loin du stand.

Le Forain: HEY ! IL M'A VOLÉ UNE PELUCHE HELLO KITTY !

MC Phyllis court le sourire aux lèvres mais ils se fait vite plaquer au sol par un policier venu gérer la sécurité de l’événement.

Policier: Allez donne moi ça petit con, tu va passer la nuit en garde à vue, ça te sortiras l'idée de recommencer de la tête.

Et c'est sur ces images que nous nous quittons

Dans les couloirs, une marre d'eau (oui, c'est bien de l'eau et non pas autrechose) se trouve en plein centre. On voit le snettoyeurs qui se mettent au boulot.

Staff : Bordel, qui est le trou du cul qui a fait ça ?

Toxiic-Punk : C'EST MOI ! AHAHAHAH !

C'est avec surprise qu'ils se retournent vers le nouveau Dual Squad Champion, ce dernier tient une grosse bouteille en plastique rempli d'eau, et il la lance dans la tête du membre du staff de nettoyage ! Le bonhomme tombe au sol, et les autres viennent le récupérer. Ils sortent, laissant le caméraman avec Toxiic-Punk.

Toxiic-Punk : Putain de merde, ça fait du bien ! Oui, merci merci, merci ! Deux ans, non, TROIS ! Je sais plus, ça fait longtemps que je n'avais plus connu ça, une ceinture .. enfin ! Autour de ma taille, ou sur mon épaule, je en sais comment la montrer. Je suis un pro des Tag Team, ce n'est pas ma première ceinture, ni la dernière ... Mais j'adore ! Cette sensation du travail récompensé, Azen et moi travaillons dur depuis des mois pour ça ! Oui, je suis content, je vais enfin pouvoir montrer au monde ce que je vaux. Non, les fans le savent déjà, enfin je sais pas ... Oh, vous revenez encore ?

Staff : Non monsieur ! Ne nous faites pas de mal, nous faisons juste notre boulot !

Toxiic-Punk : WAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !

Staff : AH !

Les autres membres se barrent en hurlant de terreur et en se tenant les mains sur la tête, Toxiic-Punk s'arrête de hurler.

Toxiic-Punk : Hum, trop timide pour me féliciter, peut-être que les fans dehors feront autre chose. Non ! Je vais voir Azen pour lui demander !

On retrouve MC Phyllis micro à la main dans les couloirs de la BWS, il semble allez à la salle de sport avec son sac sous l'épaule.

MC Phyllis: Yo BWS, Avant d'aller faire ma séance de fitness en préparation du show, jvoulais laissé mon empreinte sur un bon beat. DJ balance le son !

Boh boh boh, je suis là
William Banks, lui, ne l'est pas
D-I-E-U, va se faire frasse-ca
P-H-Y-2L-I-S c'est moi
B-W-S où on combattra
V-I-C-T-O-I-R-E quand je lèverais les bras
D-E-F-A-I-T-E, ça c'est pour toi
M-C-P si tu veux raccourcir
Le S-O-2M-E-T, mon avenir
Willy Willy Wo Willy Wo Willy Wé
B-A-N-K-S, tu va te faire baiser
En mode Bitoni, Audrey
Ouais, ça va être vite réglé
Tiens, mon téléphone vient d'vibrer
Jdoit répondre mec, j'vais t'laisser !

MC Phyllis s’éloigne alors de la caméra, téléphone à l'oreille.

« Marche. Cours. Fuis. Lorsque tu arriveras là où arrivent tous les autres. Arrête-toi. Regarde tout autour de toi. Et pleurs. Pleurs pour tous ceux qui ont péri dans la bataille. Ils sont là. A tes cotés. A te supplier. Ainsi, plus rien n’a de sens. Tu franchis toutes les limites. Ton corps se vide de toute la tristesse qui t’entoure. Il ne te reste plus que tes dernières réserves d’énergie. Ton corps s’affaiblit. Tes jambes se dérobent sous tes pieds, te laissant tomber dans la boue noire. Ton corps se salit. Le ciel ne s’arrête pas de noircir. Le froid se fait de plus en plus fort te gelant jusqu’au sang. Ton corps s’abandonne. Et c’est bientôt la fin. Tes yeux se ferment. Ton corps se recroqueville. Ton corps meurt. Et à ce moment-là. Réagis. Rampe s’il le faut. Mais pars. Sors de cet endroit morbide. Hâte-toi de retrouver la vie. Si tu y parviens. Tu auras compris. Tu auras tout compris. Tu te battras jusqu’à ton dernier souffle pour ne plus jamais revivre ça. Tout sera capital. Tu découvriras ce qu’est le réel intérêt de ton existence. Et tu deviendras un surhomme. Quelqu’un qui a traversé toutes les frontières. Toutes limites. Ton corps exaltera. Ainsi. Tu auras bouleversé ton destin. Tu l’auras dompté. Et peut-être. Je dis bien, peut-être. Tu arriveras à atteindre mon niveau. »

Jusque-là, l’écran était resté noir. Puis, à la fin de ce long monologue, l’image s’était allumée. On pouvait y voir deux personnes dans la pénombre. La pièce était éclairée par une unique lampe au sol. Ces ténèbres faisaient ressurgir le coté dangereux de Belzebuth qui se tenait dans le juste milieu entre lumière et ombre. A ses côtés, sa manageuse n’avait jamais paru aussi séduisante. Les ombres lui donnaient un coté presque envoutant mais tout aussi machiavélique. Un glas lourd se répétait sans cesse, résonnant entre les quatre murs.

Belzebuth : La vie m’a poussé jusqu’à mes plus étroits retranchements. J’ai vécu dans la drogue, les combats clandestins et la pourriture. J’ai dû me battre pour survivre. J’ai été forgé durement et sans aucune pitié. Je n’ai pas toujours gagné mais je n’ai jamais perdu. La défaite est réservée aux gens qui abandonnent. Moi, ça ne m’est jamais arrivé. Je suis devenu progressivement e que vous appelez un monstre. Je pense juste être devenu quelqu’un de meilleur surpassant la race humaine, elle-même. Je ne mens à personne. Je suis franc avec vous. Je ne suis pas ce… Legion. A votre avis, pourquoi se cache-t-il ? Pourquoi ne parle-t-il pas ? Pourquoi garde t’il autant de secrets ? Il n’est pas honnête avec vous. Il vous manipule. Ah oui, je suis l’archétype du méchant. Je suis vil, sournois, je n’hésite pas à préparer de mauvais coups. Et alors ? Au moins, je ne vous voile pas la face. Je joue cartes sur table avec vous. Malgré ça, ça ne vous convient pas. Vous préférez des menteurs. Des démagogues.

Je suis le meilleur lutteur de cette fédération. Le plus destructeur et le plus machiavélique. C’est la réalité. J’arriverai à mes fins même si pour ça, il faut s’autoriser quelques infractions. Et alors ? Où est le problème ? Je vous montre le modèle à suivre. Les humains ne sont pas faits pour être des êtres gentils et généreux. L’humain est égoïste. Tout le monde tente de se le cacher mais au final, on comprend la réalité et on accepte la vérité… Ou on se tue. C’est une éventualité.

Au mot « tue », la jeune Madigton esquisse un sourire tandis que Belzebuth ne se bride pas et éclate littéralement de rire. « The Evil » craque ses doigts, un par un, laissant régner un silence dérangeant.

Arielle : Il faut se tenir à la vérité. Elle est là au fond de vous. Que tu sois paysan ou milliardaire. Il n’y a pas des personnes meilleures que d’autres. Vous êtes tous à mettre dans le même panier. Vous êtes misérables et ridicules. Tout comme je l’ai été. Je pensais pouvoir être une gentille journaliste ne jugeant personne. Au final… Que pensez-vous être ? Il n’y a pas d’exceptions. Ou très peu. A part Belzebuth, sans doute. Lui a été forgé dans la douleur et la puissance. Il est né comme ça et il mourra comme ça… S’il meurt un jour.

Belzebuth : Parfois, je perds patience. Je m’efforce sans cesse de sauver ces brebis égarés de leur inconscience mais… Que me redonne-t-il en échange ? Il ne voit même pas mes prouesses. Mes exploits. Ma puissante. C’est l’irrespect le plus grand que j’ai pu voir de ma vie. Ils se contentent de baver devant des gringalets qui sautent sur les cordes d’un ring ou des rappeurs débiles qui « chantent » des choses horribles. Dans les deux cas, ces deux exemples ne méritent pas d’exister. Un combattant n’a pas à bondir dans tous sens. On n’est pas au cirque. Quand à ces rappeurs… Comment peut-il se considérer comme musicien ? Ils font juste de la merde. Comme les high-flyers. Et ce n’est là que les premiers types de personnes auquel j’ai pensé mais il y a vraiment pire. Les énumérer prendrait réellement trop de temps.

Legion… J’ai pitié de toi. Tu es perdu dans tes mensonges. Tu ne peux pas parler. Tu ne sais pas que dire. Tu ne sais pas dire ce qu’il faut, quand il faut. Tu es l’un des pires êtres de la terre. Ta vie est tellement minable que tu te caches derrière un masque. Malheureusement, personne n’est dupe. Tu n’es pas un héros. Tu es juste un pantin. Ta mascarade représente bien ce que tu es. Pitoyable et sans intérêt. Je veux te détruire. Et détruire ce que tu as construit. Détruire ces secrets que tu caches au monde. Détruire cette hypocrisie et tes mensonges. De nous deux, c’est toi l’homme qui doit être haï. Je te le souhaite. Je te le souhaite de tout cœur.

N’oublie pas… N’oublie pas qu’y je suis…

Belzebuth lève subitement le pied et brise la lumière, plongeant la salle dans l’obscurité et ne laissant qu’un chuchotement.

« No Mans escapes the Avenger… »